Optimisation des images Docker
Structure et gestion des layers
• Utilisation optimale des instructions RUN, COPY et WORKDIR pour minimiser les couches inutiles.
• Groupement des commandes avec l’opérateur && pour limiter la création de layers intermédiaires.
• Purge systématique des outils non nécessaires (ex : curl, gnupg) après leur usage pour alléger l’image finale.
• Utilisation de l’instruction –no-install-recommends pour réduire la taille des installations de packages.
Utilisation des Multi-stage Builds
• Séparation claire des étapes de build et d’exécution à travers les builds multi-étages.
• Création de stages intermédiaires dédiés (ex : linting, compilation).
• Réutilisation efficace des artefacts de construction (COPY –from=<stage précédent>) pour simplifier les images finales.
• Spécification de cibles explicites (–target) pour faciliter les processus d’intégration continue et de déploiement.
Références utiles :
Développement avec des Volumes Docker
Types de volumes et cas d’utilisation
• Volumes nommés (docker volume create) pour gérer la persistance indépendamment du cycle de vie des conteneurs.
• Bind mounts pour le développement local afin de refléter instantanément les modifications effectuées sur l’hôte dans le conteneur.
• Gestion précise des permissions utilisateurs et groupes pour assurer la cohérence des accès entre l’hôte et le conteneur.
• Utilisation des arguments de build (ARG UID, ARG GID) pour aligner les utilisateurs internes des conteneurs avec ceux de l’hôte.
Références utiles :
• Documentation officielle Docker Volumes
Séparation du Build et de l’Exécution avec Multi-stage Builds
Avantages clés
• Réduction significative de la taille finale des images de conteneur.
• Sécurisation accrue grâce à l’exclusion d’éléments non nécessaires au runtime (ex : compilateurs, outils de développement).
• Simplification du déploiement des artefacts par isolation stricte des environnements de build et de runtime.
Bonne pratique
• Adopter systématiquement des bases d’images minimalistes telles que alpine ou chainguard pour la phase finale.
Références utiles :
Configuration des applications conteneurisées
Gestion des variables de configuration
• Implémentation selon les principes de l’application 12-Factor : utilisation exclusive de variables d’environnement pour gérer la configuration applicative.
• Différenciation claire entre les instructions Dockerfile ENV (runtime) et ARG (build-time).
• Intégration possible de configurations via des fichiers externes avec l’option –env-file lors du lancement des conteneurs.
Exemples pratiques
• Définition de variables dynamiques pour la flexibilité lors des builds Docker (docker build –build-arg VERSION= »1.19.5″).
• Utilisation pragmatique des valeurs par défaut dans Dockerfile pour assurer la robustesse des builds.
Références utiles :
• The Twelve-Factor App – Configuration
Debugging des Applications Conteneurisées via IDE
Mise en place du debugging intégré
• Utilisation de Visual Studio Code avec l’extension Docker pour gérer les cycles de développement (inner-loop).
• Configuration précise des environnements de debug via fichiers JSON (launch.json, tasks.json).
• Activation explicite du mode debug avec paramètres spécifiques à Node.js (enableDebugging).
Références utiles :
• Docker avec Visual Studio Code
Gestion des Logs pour les Applications en Conteneurs
Principes fondamentaux
• Application stricte des recommandations de l’application 12-Factor : écriture directe des logs sur les flux standards (stdout, stderr).
• Redirection systématique des fichiers de logs classiques vers les flux standards (ln -sf /dev/stdout access.log).
• Gestion avancée des logs Docker via drivers (local) avec rotation configurée (max-file, max-size).
Manipulation et inspection des logs
• Commandes Docker CLI (docker logs) pour accéder efficacement aux logs avec options de filtrage (–since, –until, –tail).
Références utiles :
• The Twelve-Factor App – Logs
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